COLLIOURE

Véritable bijou enchassé dans l'écrin de l'éclatante et sublime côte Vermeille

Tout dans cette ville donne envie de la découvrir et d'y revenir

Son climat :

doux avec un ensoleillement exceptionnel garanti par la Tramontane

                                                               Son littoral

où la rencontre de la chaîne des Pyrénées et de la Méditerranée offre des panoramas extraordinaires, tableaux hauts en couleurs. Sa végétation aux différents verts et bleus piqués ça et là de couleurs vives ( mimosas ou genêts, vignes en terrasse, bateaux, plages de galets et de sable, maisons....)

Son charme

opéré par la vieille cité historique heureusement préservée. Ses venelles pentues bordées de hautes maisons colorées et fleuries, ses places théatre de représentations diverses telles danses et chants catalans, ses terrasses, boutiques et restos, rappellent que l'on est en Catalogne.

Ruelles fleuries avec leurs maisons colorées

Marché Place du Marechal Leclerc

Place du 18 Mai danses et chants catalan

Son histoire

Depuis l'antiquité Collioure était déjà un port marchand important sur la Méditerrannée de part sa situation géographique où Phéniciens, Grecs, Etrusques, Romains échangeaient.

Au 6è S av. J.-C., elle est nommée "Cauco Illiberis" venant de Kouk-Illi-Berri (Port de la ville neuve) par les Romains.

673- citation du château de Collioure prouvant le rôle stratégique et commercial tenu par la cité à l’époque wisigothique (Roi Wamba)

Entre le XIIè et XVIIè S. le château et la ville vont appartenir successivement à divers rois Aragon, Majorque, de France :

     ~~de 1172 à 1276 rois d’Aragon

     ~~de 1276 à 1343 rois de Majorque , période où le commerce est florissant, la ville est le premier port du Roussillon. Son château entièrement reconstruit entre 1242 et 1280 au détriment d’une maison templière qui lui était accolée, devient résidence royale.

     ~~Puis revient aux rois d’Aragon. Le commerce, surtout au temps des rois d’Aragon, y est intense : on exporte notamment des draps, de l’huile et du vin, et l’on importe des épices, des tissus orientaux et d’autres produits exotiques.

Au XIII è siècle plusieurs communautés religieuses traversent la ville Les Templiers, Les Hospitaliers, Les Dominicains et peut être les Cisterciens.

Vers 1469 après le mariage des Rois catholiques, Ferdinand V d’Aragon et Isabelle 1re de Castille, Collioure et le Roussillon tout entier passent sous la domination de la monarchie espagnole, sans qu’il y ait fusion centralisatrice.

1471 à 1493 le roi de France Louis XI occupe le comté de Roussillon et de Cerdagne sous prétexte de remboursements de prêts consentis au roi Jean II d'Aragon qui se débat alors dans une guerre civile menée par les Catalans. Louis XI fait bâtir des fortifications à Collioure, rebaptisée Saint-Michel, fortifications aujourd’hui dissimulées par les constructions postérieures

En 1493 le roi Charles VIII fils et successeur de Louis XI rend les comtés du Roussillon au roi Ferdinand II d'Aragon dont le successeur l’empereur Charles Quint renforce les fortifications de la ville. L'Empereur décida la construction du Fort Saint-Elme destiné à protéger les anses de Collioure et de Port-Vendres.

Après la découverte de l'Amérique en 1492 =>Déclin progressif du port de commerce engendrant la mutation de Collioure comme port de guerre

1642 Collioure de nouveau occupé par les troupes françaises.(Louis XIV alors âgé de 5 ans)

1659 Traité des Pyrénées rattache définitivement le Roussillon à la France. Vauban envoyé à Collioure, rasera une partie de la ville et l'ancienne église romane Ste Marie en 1672 afin de prévoir l'extension du Château Royal donnant son aspect actuel et aménagera le glacis de Collioure.

XVIIe S Construction du Fort Miradou, de l'église actuelle Notre Dame des Anges et fortification des remparts.

En 1793 après l'exécution de Louis XVI, l'Espagne déclare la guerre à la République naissante et attaque Collioure et ses environs.

Mais au printemps 1794 après de dures affrontements le général Dugommier réussira à reprendre la région.

Tout au long du XIXe siècle, on note un important essor économique lié à l’expansion de la pêche, succès des anchois de Collioure, et à la production viticole.

Au début du XXe siècle ce progrès s’essouffle cependant : entre 1857 et 1901 Collioure perd 1000 habitants. Le développement de Port-Vendres y est sans doute pour beaucoup.

 Mais à partir de 1905 grâce à Derain et Matisse précurseurs du fauvisme, Collioure connaît un tournant essentiel, qui contribuera beaucoup à son développement touristique.

Son patrimoine architectural :

édifices militaires et religieux témoins d'une riche histoire.

Le château Royal

Ce monuments dressant ses imposants remparts enracinés dans la mer, entre les 2 ports fait partie de l'identité forte de la cité catalane.

Il fut construit sur le site d'un ancien castrum romain cité en 673

C'est à l'initiative des rois de Majorque au XIVè S., que le château tel qu'il est connu aujourd'hui, fut bâti. Il était destiné à servir de résidence d'été à la cour royale. L'édification du bâtiment s'est faite en même temps que le Palais des rois de Majorque, à Perpignan entre 1242 et 1280

Collioure étant un important port de commerce le château était un lieu stratégique. Il fut donc l'objet de nombreuses attaques

En 1659 le traité des Pyrénées marque un tournant dans l'histoire du château. Vauban décidant de faire de Collioure une ville de garnison, n'hésite pas à détruire la vieille ville(C'est là l'origine de la ville actuelle de Collioure) pour agrandir le château, ce qui lui vaut l'inimitié des habitants 

Il dote le château d'une lourde enceinte extérieure en raison des progrès de l'artillerie (les boulets métalliques). Avant c'était la hauteur qui comptait, désormais c'est la largeur des murs qui est essentielle. Ses murs sont élargis et font jusqu'à 8 mètres par endroit 

Vauban modifia également la construction d'une rotonde en étoile afin de supprimer tous les angles morts. Les ouvertures sont de petite taille afin de freiner la progression des envahisseurs.

Classé monument historique en 1922, il est rénové et sera occupé par l'armée Française jusqu'en 1945.

En 1939, des Républicains espagnols sont incarcérés dans ses cachots. Depuis la fin de la guerre le bâtiment appartient au département des Pyrénées-Orientales.

Il est parfois appelé château des templiers, c'est une erreur dans la mesure où il était construit bien avant l'arrivée des templiers en Roussillon, à l'époque carolingienne. La confusion vient du fait qu'ils avaient eux aussi un château à Collioure, mais il ne s'agissait que d'une maison forte, sans commune mesure avec la place forte dont on parle ici.

Pour améliorer la défense du lieu, Vauban fit réaménager le fort St Elme situé sur les hauteur de Collioure.

L'église Notre Dame des Anges ou " Notre Dame de l'Assomption".

autre monument emblématique dominant le port, construit entre 1684 et 1691 dans un style gothique méridional est avec son célèbre clocher , entouré par la mer sur 3 côtés.

Elle remplaça en 1684 l'ancienne église Sainte Marie de la vieille ville qui était déjà partiellement détruite lors de la guerre 1642 entre la France et l'Espagne,et rasée en 1672 sur ordre de Vauban pour réaliser les Glacis du Château.

Construite dans le port, elle fut rattachée à cette surprenante tour ronde datant du Moyen Age et qui servait initialement de fanal pour guider les bateaux.

Mais Vauban ne voulant plus du port de Collioure, préférant Port Vendres, le phare alors inutile fut transformé en clocher (1709). Il reçut sa coupole ocre-rose en 1809, dôme rappelant les églises deToscane. Cette tour servit de prison vers 1677

Vue du square Caloni

Eglise Notre Dame des Anges du Bd Boramar

Eglise Notre Dame des Anges de la place St Vincent

Son aspect extérieure austère contraste avec son architecture intérieure exceptionnelle. On y découvre:

8 chapelles dotées de somptueux retables de style baroque.

Retable de la Chapelle du Saint Sacrement voir photo avec description

Retable de la Chapelle de St Vincent Il s'agit de St Vincent de Collioure, martyrisé l'an 303 sous Dioclétien. On y distingue cinq panneaux sculptés sur bois où sont représentés les divers supplices du Saint. Au centre, la statue de St Vincent. A droite, son épouse Ste Eladie. A gauche, le bienheureux Pierre Cerda, dominicain, natif de Collioure. Devant le retable, les bustes de St Vincent, Ste Maxime et Ste Libérate qui étaient autrefois portés en procession sur mer le soir du 16 août.

Retable de la chapelle de St Eloi .voir photo avec description

Retable de la chapelle de Notre Dame de Lourdes voir photo avec description

Retable de la chapelle de Ste Lucie 1718 voir photo avec description

Retable de la chapelle du Christ Une vaste niche couronnée d'un dôme élégant, dans laquelle figure un grand Christ, oeuvre de Sunyer. Le blason de la confrérie de la Sanch occupe le devant du dôme. A côté du Christ, Notre Dame des Douleurs, statue habillée (année 1708)

Retable de la chapelle de St Joseph Fut transporté du couvent des Dominicains en 1698. Au milieu St Joseph (statue moderne). A sa droite : St Isidore (sur bois) A sa gauche : St Jean-Baptiste (soir bois) Dans la partie supérieure de petites statues en terre cuite et assez naïves auraient été fabriquées par les moines du couvent. Les attributs des saints, appliqués en relief sur le retable sont à remarquer.

Retable de la chapelle du Rosaire Retable moderne, mais portant dans sa partie supérieure des statues anciennes provenant du Couvent des Dominicains. En haut, au milieu, la Vierge du Rosaire restituée par la famille du Général Caloni.

Retables des chapelles de l'église de Notre Dame des Anges

Mais le retable du Maître-autel est incontestablement l'un des plus majesteux du Roussillon Réalisé par l'artiste catalan Joseph Sunyer de Manresa en 4 ans de 1698 à 1701, qui fit également les retables de la cathédrale de Perpignan et travailla beaucoup pour les églises roussillonnaises au XVIIè S.

Sculpté sur bois et doré à la feuille d'or, ce retable monumental de 9m30 de large sur 14m de haut forme un grand triptyque de trois étages que séparent des frises à corniches accentuées et qui sont supportées par des colonnes torse ornées de pampres et de guirlandes.

Retable du Maitre Autel de l'église Notre dame des Anges

La base du portique ou piedestal est percée de 2 portes donnant accès derrière le retable et sur lesquelles sont peintes les Armes de Collioure (voilier voguant sur une mer passant devant trois tours fortifiées ).

Deux "acerres" paniers placés à droite et à gauche d'où débordent des poissons (thons) dont la grande pêche se faisait à Collioure aux XVIIe et XVIIIe siècles.

Premier étage : Au centre, un "camarin" ou tabernacle fictif surmonté de la grande statue de la Vierge de l'Assomption, patronne de la paroisse entourée d'angelots (La Vierge de l'Assomption de Murillo a sans doute inspiré Sunyer dont il fut le compatriote et le contemporain, dans la composition de cette oeuvre. Les deux productions ont en effet quelques analogies).

                        : à droite et à gauche de la Vierge les statues de St Jacques, St Paul, St André et St Jean l'évangéliste sont placées 

                        : Entre ces statues, deux grands panneaux polychromes en bois sculpté, représentant à droite l'adoration des Mages, à gauche l'adoration des Bergers.

                        : Au-dessous, deux médaillons ovales : à droite la Visitation, à gauche l'Annonciation.

Deuxième étage: Au centre St Pierre, patron des pêcheurs, avait autrefois sa grande confrérie de Collioure, et la fête de ce Saint est aujourd'hui encore celle de la prud'hommie de nos pêcheurs.

                           : à droite et à gauche de la statue les statues de quatre Apôtres 

                           : Deux grands panneaux manquent à cet étage et ont été remplacés par deux toiles datées de 1813, placées entre les statues des Apôtres.

Troisième étage. Statues des quatre derniers Apôtres.

Sur le fronton du retable, Dieu le Père domine tout cet ensemble.

Sur le faîte de l'entablement, deux anges représentant la Justice et les vertus théologales.

Outre les grands sujets, une multitude de statuettes de saints, de figurines d'anges complète l'idée de l'artiste et de donne la vie au tableau.

Le nombre total des figures, petites et grandes est de quatre-vingt-dix-sept.

Autre particularité de N. D. des Anges sa sacristie abrite le trésor constitué de croix de procession du XVIe siècle, d'un meuble-vestiaire du XIIIe et plusieurs reliquaires.

La chapelle Saint Vincent Plage Saint Vincent

En contournant l'église Notre-Dame des Anges, on atteint le petit îlot Saint-Vincent. On emprunte une jetée, contre laquelle se reposent deux plages dos à dos (la plage du Nord et la plage St-Vincent). Au bout se tient une petite chapelle qu'on ne peut pas visiter. Située sur un ancien îlot ou selon la légende, Saint Vincent aurait subi le martyre en 303. La chapelle a été construite en 1701 pour l'arrivée des nouvelles reliques du Saint. A cette époque des ermites et religieux se retiraient dans des lieux isolés mais accessibles par la population qui venait chercher régulièrement des conseils auprès d'eux. Architecturalement la chapelle est très petite. Il s'agit d'une simple pièce rectangulaire au portail en arc de cercle. Une grande croix de bois portant un Christ martyr, se trouve derrière, tournée vers la mer

Moulin de COLLIOURE

Le plus ancien du Roussillon. Construit au XIV è siècle sous le Royaume de Majorque, ce moulin était à l'origine destiné à moudre des céréales. Il cessera toute activité au XIX è. En 2001, la municipalité procède à sa restauration et le transforme en moulin à huile d'olive.

Vue du bd Boramar le Moulin de Collioure en haut à gauche

Autres particularités de Collioure

Chemin du fauvisme

En mai 1905 Matisse et Derain découvre Collioure. Charmés par ses barques et maisons bariolées contrastant avec le bleu du ciel, éblouis par son petit port de pêche ,ses paysages, ses couleurs et surtout ses lumières exceptionnelles, ils couchèrent le lieu sur leurs toiles. De cette rencontre nait le fauvisme. Dès lors, bon nombre d'artistes vont suivre leurs pas et viendront découvrir ce site incontournable: Picasso, Braque, Dufy Chagall, ...et bien d'autres.

Collioure verra ainsi sa renommée de « Cité des Peintres » reconnue sur la scène internationale.

Pour rendre hommage aux initiateurs du fauvisme la ville propose en visite guidée ( recommandée) ou libre à l'aide d'un livret à 5€ ( pas assez complet) " le chemin du fauvisme". Circuit pédestre ponctué de 19 reproductions d'oeuvres de Matisse et Derain réalisées durant leur séjour à Collioure. Panneaux fixés sur les murs de la ville, lieux mêmes où les oeuvres ont été peintes.

La plupart représentent différentes vues de Collioure réalisées pendant l'été flamboyant de 1905.

Leurs couleurs éclatantes, incendiaires traduisent le ressenti des peintres, éblouis par la luminosité, la couleur, le paysage de Collioure.

Voici ci -après la liste des reproductions jalonnant cet itinéraire.

Derain, réalisées pendant son unique séjour en été 1905  -"Le faubourg de Collioure" - "Le phare de Collioure"  -" Collioure le village et la mer"  -"Voiliers à Collioure"  -" Les bâteaux à Collioure" -"Le séchage des voiles"  -"Les pêcheurs à Collioure"

Matisse réalisées depuis son premier séjour en été 1905 sur plusieurs années: -"Vue de Collioure, l'église" - été 1905 - " Barques à Collioure" - été 1905  -"Porte fenêtre à Collioure" - sept-oct 1914 - " Collioure" - été 1905 -"La moulade" - été 1905  -" Le port, plage Saint Vincent" été 1905 -"Les toits de Collioure" - été 1905 -"Collioure le bonheur des peintres" 1950  -"Intérieur aux aubergines" sept 1911  - "Fenêtre à Collioure" - été 1905 -"Fenêtre ouverte" - été 1905  - " La plage rouge" - été 1905

Les templiers quai de l'amirauté

Café hôtel restaurant mytique dont histoire se confond avec celle de Collioure.

Ville et institution y ont vu défilé les plus grands peintres.

Né après1905, il a tenu une place importante dans le développement de la peinture puisqu'il était le lieu de rencontre des peintres, en témoignent les nombreuses reproductions recouvrant ses murs. Un véritable musée où surgissent les couleurs qui ont révolutionné l'histoire de la peinture avec l'apparition du fauvisme.

Lieu authentique et plein de poésie où il est agréable de déguster les spécialités locales.

Son nom rappelle également le passage dans la ville de cet ordre religieux et militaire fondé au 12è S qui a participé aux guerres de religions aux croisades et à la reconquista espagnol, les catholiques qui ont bouté les Maures hors de l'Espagne

L'anchois

spécialité de Collioure qui a obtenu le 24 juin 2004 le label européen d’IGP (indication géographique protégée).

Son histoire

Dès l'Antiquité on salait toutes sortes de poissons et surtout l'anchois à Collioure. Louis XI, un jour exempta la ville du droit de gabelle pour faire "molt i molt salures de poisson"

Jusqu'en 1960 cette activité, avec ses barques catalanes colorées, sa pêche au lamparo, ses ateliers de salaison, faisait travailler beaucoup de personnes: pêcheurs, charpentier, tonnelier, cordiers, bouchonniers, verriers, papetiers, sauniers, négociants, transporteurs, usines d'emballage, ravaudeuses (réparatrices de filets de pêche).

Mais depuis cette activité s'est rarifiée les barques laissant place aux chalutiers ramenant les anchois de rivages plus lointains et les ateliers sont maintenant au nombre de 2 : les Sociétés familiales Roque depuis 1870 et Desclaux où il est possible de visiter des ateliers de démonstration de fabrications d'anchois

Roque une des 2 entreprises d'anchois

La préparation

Les anchois frais sont salés avec du sel marin et placés dans des fûts en plastique (N. E. interdisant l'utilisation du bois).

Ils y resteront de 24 heures à 15 jours pendant lesquels ils feront leur saumur avec le sel et leur eau.

Ils sont alors sortis des fûts, étêtés, éviscérés manuellement.

Puis ils sont remis dans des fûts propres en alternance avec du sel et pressé par un poids de 40 à 80 kg afin que le sel pénètre les tissus de l'anchois.

La durée de maturation est d'environ 3 mois minimum jusqu'à 12 mois à 15°.

Le saleur contrôle régulièrement la maturation des anchois, afin de pouvoir les travailler.

Variétés élaborées :

Les anchois au sel Ils restent dotés de leur arrête centrale, ils sont saupoudrés de sel et conditionnés manuellement dans différents récipients verres et plastiques remplis d'une saumure neuve

Les filets d'anchois à l'huile Les anchois sortis des fûts, sont rincés à l'eau froide dans plusieurs bains (3 maximum), et sont filetés manuellement et mis à sécher sur papier buvard alimentaire gris appelé macule, puis reconditionnés dans différents bocaux avec de l'huile de tournesol. Prêts à l'emploi ils se conservent entre 12 et 18 mois dans le réfrigérateur.

Les filets en saumure La préparation est identique à ceux à l'huile, mais les filets seront recouverts d'une saumure. Il faudra donc les dessaler et les sécher, les servir avec de l'huile.

Crème et anchoÏade, olive aux anchois

Des dérivés de l'anchois en pâte, soit nature, soit avec de la tomate des épices serviront de base pour les sauces pour le poisson, ou en toast.

Atelier "Roques" de démonstration avec les filteuses qui étêtent et éviscèrent les anchois

Les croquants à l'ancienne 8 rue Berthelot

On est guidé jusqu'à la boutique par les odeurs d'amandes grillées de chocolat de citron. Sont fabriqués devant nous, croquants( biscuits secs aux amandes), rochers de Collioure plus moelleux, macarons, bunyettes, rousquilles (biscuits ronds à l'anis ou au citron), Pessigoles de xocolata (meringues au chocolat),